Poursuivre une histoire beaujolaise
Aux Capréoles, à Régnié Durette, les vieilles pierres du caveau ont vu passer des générations de vignerons. Aujourd’hui, c’est à la famille de Cédric Lecareux qu’appartient de faire vivre ce domaine.
Avec sa femme, Cédric Lecareux rêvait de Beaujolais. Lui est Auvergnat, elle est originaire du sud du Beaujolais. Tous deux avaient envie de s’installer dans ce vignoble, dans un esprit de transmission.
«Celui qui cultive la vigne n’est que de passage. Elle était là avant nous, elle le sera toujours après. Les savoirs sur les terroirs doivent se transmettre, dans un cadre familial ou autre, c’est essentiel ».
La séduction du Gamay noir
Sur le domaine, ils produisent des vins en appellation Régnié essentiellement, mais aussi du Beaujolais-Villages Lantignié.
Dans les vignes et le chai, Cédric Lecareux se passionne aussi pour le Gamay.
Un amour de longue date. Vingt ans auparavant, étudiant à Lyon, il avait découvert son métier par ce cépage.
De 2001 à 2009, il a ensuite vendangé et vinifié 20 ares de Gamay dans la ferme familiale en Auvergne. De quoi lui donner envie de travailler ce cépage à plus grande échelle. Aujourd’hui, il en cultive 6 hectares.
« Le Gamay noir est un cépage multi-facettes. En fonction du terroir où il est implanté, on peut l’amener dans pleins d’univers différents, en termes de profil de vin. Un peu comme son parent le pinot noir, c’est une « éponge » à terroir ».
Sur le terroir de Régnié-Durette, le Gamay donne des vins riches, puissants et très aromatiques, avec des tanins soyeux.
C’est l’une des très nombreuses expressions du Gamay noir qu’offre le Beaujolais.