Juliénas
Sur l’appellation Juliénas (le s final ne se prononce pas), la culture de la vigne remonterait à plus de 2000 ans.
Le nom de Juliénas viendrait d’ailleurs de l’empereur romain Jules César. Ses légions auraient stationné à proximité, au moment de la conquête de la Gaule.
Selon la tradition, Juliénas serait le point de départ du vignoble beaujolais. Au Moyen-Âge, l’activité viticole y était très présente.
Au XIXe siècle, ces vins étaient dégustés jusqu’en Angleterre.
Créée en 1938, l’appellation Juliénas est voisine de Saint-Amour, dans l’extrême nord du vignoble beaujolais. Les vignes occupent principalement les pentes du Mont de Bessay, l’un des Monts du Beaujolais.
Quatre communes produisent du Juliénas, Emeringes, Juliénas et Jullié dans le Rhône et Pruzilly en Saône-et-Loire.
Selon la tradition, Juliénas serait le point de départ du vignoble beaujolais. Au Moyen-Âge, l’activité viticole y était très présente.
Au XIXe siècle, ces vins étaient dégustés jusqu’en Angleterre.
Créée en 1938, l’appellation Juliénas est voisine de Saint-Amour, dans l’extrême nord du vignoble beaujolais. Les vignes occupent principalement les pentes du Mont de Bessay, l’un des Monts du Beaujolais.
Quatre communes produisent du Juliénas, Emeringes, Juliénas et Jullié dans le Rhône et Pruzilly en Saône-et-Loire.
Le Juliénas est l’un des crus les plus connus du Beaujolais. Au début de la Seconde guerre mondiale, il avait notamment retenu l’attention des journalistes du Canard Enchaîné, réfugiés à Lyon.
Si ce vin est apprécié, c’est parce qu’il a du caractère. Sur le territoire de l’appellation, trois grands types de sols cohabitent : granite, schistes et filons argileux.
Ces sols donnent naissance à des vins à la robe joliment violacée. En bouche, les Juliénas sont des vins structurés, aux arômes complexes de fruits rouges et noirs, avec des notes florales (violette) et épicées.
Si ce vin est apprécié, c’est parce qu’il a du caractère. Sur le territoire de l’appellation, trois grands types de sols cohabitent : granite, schistes et filons argileux.
Ces sols donnent naissance à des vins à la robe joliment violacée. En bouche, les Juliénas sont des vins structurés, aux arômes complexes de fruits rouges et noirs, avec des notes florales (violette) et épicées.
Saint-Amour
Si le nom de ce cru le désigne comme le vin idéal pour les amoureux, Saint-Amour vient en fait d’un légionnaire romain, Amor, qui aurait donné son nom au village de Saint-Amour-Bellevue.
L’AOC Saint-Amour a été créée sur le territoire de la commune en 1946.
Les vignes sont plantées sur les coteaux du Mont de Bessay et de la Colline de l’Église, sur des terrains granitiques et argilo-siliceux.
Les vins en AOC Saint-Amour sont de deux types. Une partie est vinifiée pour être dégustée jeune.
L’autre est conçue pour donner toute sa mesure au bout de plusieurs années de garde.
Les vins élaborés pour une dégustation rapide sont tendres, fruités et charnus. Leur couleur est d’un rubis éclatant.En bouche, ils présentent des arômes délicats de fruits rouges, de fleurs et de fruits du verger.
L’AOC Saint-Amour a été créée sur le territoire de la commune en 1946.
Les vignes sont plantées sur les coteaux du Mont de Bessay et de la Colline de l’Église, sur des terrains granitiques et argilo-siliceux.
Les vins en AOC Saint-Amour sont de deux types. Une partie est vinifiée pour être dégustée jeune.
L’autre est conçue pour donner toute sa mesure au bout de plusieurs années de garde.
Les vins élaborés pour une dégustation rapide sont tendres, fruités et charnus. Leur couleur est d’un rubis éclatant.En bouche, ils présentent des arômes délicats de fruits rouges, de fleurs et de fruits du verger.
Les vins destinés à la garde présentent une robe plus sombre, allant du pourpre au grenat. Au nez, ils exhalent des notes de kirsh et d’épices.
Cela se traduit en bouche par une sensation de volupté, avec un vin charpenté et équilibré, entre puissance et élégance. L’appellation Saint-Amour compte douze climats.
Chénas
Chénas est le plus petit des crus du Beaujolais et s’étend sur les communes de Chénas et de la Chapelle-de-Guinchay.
Le nom de Chénas provient de la forêt de chênes qui recouvrait autrefois ces collines.
La culture de la vigne y est attestée depuis deux millénaires. Au XIVe siècle, une ordonnance royale ordonne l’arrachage des chênes pour y déployer de la vigne.
Depuis, la culture du vin a façonné le paysage et les vignerons ont eu à cœur de produire des vins de qualité. Louis XIII estimait d’ailleurs que le Chénas était le seul vin digne d’être invité à sa table.
Les parcelles de vigne occupent les pentes de la « Montagne de Rémont », qui culmine à 510 mètres d’altitude et les terrasses dominant la plaine de la Saône.
Le sous-sol est composé de granites altérés, avec des filons de quartz et de manganèse, les sols sont principalement siliceux.
La culture de la vigne y est attestée depuis deux millénaires. Au XIVe siècle, une ordonnance royale ordonne l’arrachage des chênes pour y déployer de la vigne.
Depuis, la culture du vin a façonné le paysage et les vignerons ont eu à cœur de produire des vins de qualité. Louis XIII estimait d’ailleurs que le Chénas était le seul vin digne d’être invité à sa table.
Les parcelles de vigne occupent les pentes de la « Montagne de Rémont », qui culmine à 510 mètres d’altitude et les terrasses dominant la plaine de la Saône.
Le sous-sol est composé de granites altérés, avec des filons de quartz et de manganèse, les sols sont principalement siliceux.
En 1936, l’appellation Chénas a vu le jour.
Elle produit des vins avec une robe grenat intense. Au nez, les Chénas offrent des notes florales et fruitées, qui après quelques années de garde évoluent vers des arômes épicés.
En bouche, ces vins sont réputés pour leur générosité, leur puissance et leur élégance. S’ils s’apprécient dès leur jeunesse, les Chénas développent avec les années une belle complexité.
Moulin-à-Vent
Le nom Moulin-à-Vent vient d’un moulin construit en 1550 et qui se dresse sur une colline du lieu-dit les Thorins. Visible loin à la ronde, ce moulin est un repère pour tous les vignerons de l’AOC.
L’appellation Moulin-à-Vent s’étend sur deux communes, Chénas et Romanèche-Thorins. C’est la plus ancienne appellation du Beaujolais, créée en 1936.
Au cœur des crus du Beaujolais, l’appellation s’étend principalement sur le flanc de la Montage de Rémont et sur les terrasses face à la plaine de la Saône. Sur ces terres vallonnées, la culture de la vigne remonte à deux mille ans.
Au IIIe siècle, ces vins étaient conditionnés dans des amphores, pour descendre la Saône jusqu’à Lyon.
Au XVIIIe siècle, le commerce de ces vins prend de l’ampleur et Romanèche fait partie des localités du secteur qui envoient du vin à Paris.
L’appellation Moulin-à-Vent s’étend sur deux communes, Chénas et Romanèche-Thorins. C’est la plus ancienne appellation du Beaujolais, créée en 1936.
Au cœur des crus du Beaujolais, l’appellation s’étend principalement sur le flanc de la Montage de Rémont et sur les terrasses face à la plaine de la Saône. Sur ces terres vallonnées, la culture de la vigne remonte à deux mille ans.
Au IIIe siècle, ces vins étaient conditionnés dans des amphores, pour descendre la Saône jusqu’à Lyon.
Au XVIIIe siècle, le commerce de ces vins prend de l’ampleur et Romanèche fait partie des localités du secteur qui envoient du vin à Paris.
Dotée de sols d’arènes granitiques, avec des terroirs riches en minéraux, tels que le manganèse, l’appellation Moulin-à-Vent compte quinze climats différents, neuf sur la commune de Romanèche-Thorins et six à Chénas.
Les Moulin-à-Vent sont des vins charpentés, avec une belle longueur et des tanins veloutés. La couleur de la robe, d’un rouge profond, varie de rubis à grenat.
En bouche, les présentent des arômes floraux et de fruits rouges, qui évoluent vers des notes épicées et truffées.
Les Moulin-à-Vent possèdent une aptitude au vieillissement comparable à celle des vins voisins de Bourgogne.
Fleurie
L’appellation Fleurie tient son nom du village du même nom. Créée en 1936, elle se confond avec le territoire de la commune.
La chapelle de la Madone de Fleurie, qui domine les vignes, est d’ailleurs un symbole que l’on retrouve sur les étiquettes des bouteilles du cru.
Le Fleurie est souvent présenté comme le cru du Beaujolais le plus féminin, en raison de sa légèreté et de sa finesse. À Fleurie, la culture de la vigne est attestée depuis le Xe siècle.
Sur les coteaux des Monts du Beaujolais, les vignes sont plantées entre 200 et 450 mètres d’altitude. Les parcelles reposent sur un terroir de granite rose, appelé « Granite de Fleurie ».
Ce terroir donne aux vins une jolie robe rouge carmin, avec des arômes floraux (violette, iris), qui prennent une tournure plus épicée au fur et à mesure du vieillissement.
La chapelle de la Madone de Fleurie, qui domine les vignes, est d’ailleurs un symbole que l’on retrouve sur les étiquettes des bouteilles du cru.
Le Fleurie est souvent présenté comme le cru du Beaujolais le plus féminin, en raison de sa légèreté et de sa finesse. À Fleurie, la culture de la vigne est attestée depuis le Xe siècle.
Sur les coteaux des Monts du Beaujolais, les vignes sont plantées entre 200 et 450 mètres d’altitude. Les parcelles reposent sur un terroir de granite rose, appelé « Granite de Fleurie ».
Ce terroir donne aux vins une jolie robe rouge carmin, avec des arômes floraux (violette, iris), qui prennent une tournure plus épicée au fur et à mesure du vieillissement.
En bouche, le Fleurie a une attaque franche, qui laisse place à une sensation de rondeur et de velouté.
L’appellation Fleurie compte treize climats, qui sont autant d’expressions des caractéristiques de l’appellation. Ces climats, créés par les différences d’altitude, de sols et d’exposition ont des caractères bien marqués.
Leur nom est précisé sur les étiquettes : Le Bon Cru, La Roilette, La Madone, Montgenas, La Joie du Palais, Les Labourons, Champagne, La Côte, La Chapelle des Bois, Les Garants, Les Moriers, Poncié et Grille-Midi.
L’appellation Fleurie compte treize climats, qui sont autant d’expressions des caractéristiques de l’appellation. Ces climats, créés par les différences d’altitude, de sols et d’exposition ont des caractères bien marqués.
Leur nom est précisé sur les étiquettes : Le Bon Cru, La Roilette, La Madone, Montgenas, La Joie du Palais, Les Labourons, Champagne, La Côte, La Chapelle des Bois, Les Garants, Les Moriers, Poncié et Grille-Midi.
Chiroubles
L’appellation Chiroubles se confond avec le périmètre d’un village, Chiroubles. C'est le cru le plus élevé du Beaujolais, avec des parcelles cultivées à des altitudes comprises en 260 et 600 mètres.
Les vignes de Chiroubles sont plantées sur des sols qui résultent de l’altération de roches granitiques.
Dès le Moyen-Âge, les ordres monastiques travaillent ces parcelles propices à la culture de la vigne. Au XVe siècle, le vignoble grandit et aux cours du XVIIIe siècle, le commerce se développe.
Le vignoble de Chiroubles tient aussi une place particulière dans l’histoire du Beaujolais. C’est là, dans les années 1880, qu’est mis en place le greffage de la vigne.
Cette technique de lutte contre le phylloxéra a été déterminante dans la reconstitution du vignoble.
Les vignes de Chiroubles sont plantées sur des sols qui résultent de l’altération de roches granitiques.
Dès le Moyen-Âge, les ordres monastiques travaillent ces parcelles propices à la culture de la vigne. Au XVe siècle, le vignoble grandit et aux cours du XVIIIe siècle, le commerce se développe.
Le vignoble de Chiroubles tient aussi une place particulière dans l’histoire du Beaujolais. C’est là, dans les années 1880, qu’est mis en place le greffage de la vigne.
Cette technique de lutte contre le phylloxéra a été déterminante dans la reconstitution du vignoble.
L’appellation Chiroubles a été reconnue en 1936. Ses vins figurent parmi les plus fruités des crus.
Avec une belle robe rouge, les Chiroubles présentent des arômes floraux (violette, iris) et fruités (petits fruits rouges, framboise, fraise des bois).
Peu tanniques, tendres et très fins, les vins de Chiroubles peuvent se déguster jeune. Après une ou deux ans de garde, leur finesse ne fait que s’accentuer.
Morgon
Créée en 1936, l’appellation Morgon correspond au territoire de la commune de Villié-Morgon. Après Brouilly, Morgon est la deuxième appellation la plus étendue des crus du Beaujolais.
À Villié-Morgon, la culture de la vigne est attestée avant l’An Mil. Les vignes sont aujourd’hui plantées sur les premières pentes du Fût d’Avenas.
Dans cette appellation, on aime bien que le vin « morgonne ». C’est l’expression utilisée pour parler d’un Morgon arrivé à son sommet.
Au fil de son vieillissement, le Morgon présente des arômes uniques, avec de notes de framboise ou de kirsch.
Cette typicité de vin est due à son terroir. Bien que connu pour son aptitude au vieillissement, le Morgon est aussi plaisant dès sa jeunesse.
À Villié-Morgon, la culture de la vigne est attestée avant l’An Mil. Les vignes sont aujourd’hui plantées sur les premières pentes du Fût d’Avenas.
Dans cette appellation, on aime bien que le vin « morgonne ». C’est l’expression utilisée pour parler d’un Morgon arrivé à son sommet.
Au fil de son vieillissement, le Morgon présente des arômes uniques, avec de notes de framboise ou de kirsch.
Cette typicité de vin est due à son terroir. Bien que connu pour son aptitude au vieillissement, le Morgon est aussi plaisant dès sa jeunesse.
L’appellation Morgon présente plusieurs types de sols. On y trouve tout d’abord des schistes riches en manganèse.
En se désagrégeant, ces roches ont donné des sols argileux appelés « morgon » dans le Beaujolais.
C’est de là que vient le nom de l’appellation. On rencontre aussi des arènes granitiques.
Depuis 1985, l’appellation Morgon compte six climats. Chacun dispose d’un sol homogène et d’une exposition particulière. Ces climats sont les Charmes, Corcelette, Côte de Py, Douby, Grans Cras et les Micouds.
Régnié
L’appellation Régnié est la petite dernière du Beaujolais. Ce dixième cru a vu le jour en 1988. Réservée aux vins rouges, comme les autres crus du Beaujolais, l’AOC Régnié s’étend sur deux communes, Régnié-Durette et Lantignié.
L’église de Régnié-Durette, avec ses deux clochers et ses airs de Notre-Dame de Fourvière, est devenue le symbole de l’appellation.
Avant l’obtention de l’appellation, les vins issus de ce terroir étaient déjà bien identifiés et prisés des connaisseurs.
Les vignes sont plantées sur des sols de granite rose, sablonneux et caillouteux, à une altitude moyenne de 350 mètres.
Grâce à l’orientation des parcelles, les vins de Régnié ont la réputation de s’offrir aux « trois soleils ».
L’église de Régnié-Durette, avec ses deux clochers et ses airs de Notre-Dame de Fourvière, est devenue le symbole de l’appellation.
Avant l’obtention de l’appellation, les vins issus de ce terroir étaient déjà bien identifiés et prisés des connaisseurs.
Les vignes sont plantées sur des sols de granite rose, sablonneux et caillouteux, à une altitude moyenne de 350 mètres.
Grâce à l’orientation des parcelles, les vins de Régnié ont la réputation de s’offrir aux « trois soleils ».
Le Régnié est un vin aromatique, avec de la rondeur et une belle longueur en bouche. Les Régnié sont parfois qualifiés de vins rieurs et séducteurs.
En bouche, vous retrouverez des arômes de petits fruits noirs et rouges. En fonction de son âge, le Régnié voit sa robe varier de cerise à rubis.
Côte-de-Brouilly
Le Mont Brouilly est un repère dans l’océan de vignes du Beaujolais. Sur son flanc méridional poussent les vignes en appellation Côte de Brouilly.
Quatre communes produisent les vins de l’AOC créée en 1938 : Cercié, Odenas, Quincié-en-Beaujolais et Saint-Lager.
Le mot Brouilly viendrait du nom d’un lieutenant romain, Brulius. Au IVe siècle, il aurait planté des vignes sur les pentes du mont, faisant basculer son destin.
Légende ou réalité ? La présence de la vigne sur le Mont Brouilly n’est clairement attestée qu’au Moyen-Âge.
Quoi qu’il en soit, Côte de Brouilly est l’un des crus les plus anciens du Beaujolais. Depuis les années 1850, Notre-Dame-des-Raisins, érigée au sommet du Mont Brouilly, veille sur le vignoble.
Les sols du Mont Brouilly se distinguent par ce qu’on appelle localement des pierres bleues (du granite andésite) et de la corne verte (roche diorite).
Quatre communes produisent les vins de l’AOC créée en 1938 : Cercié, Odenas, Quincié-en-Beaujolais et Saint-Lager.
Le mot Brouilly viendrait du nom d’un lieutenant romain, Brulius. Au IVe siècle, il aurait planté des vignes sur les pentes du mont, faisant basculer son destin.
Légende ou réalité ? La présence de la vigne sur le Mont Brouilly n’est clairement attestée qu’au Moyen-Âge.
Quoi qu’il en soit, Côte de Brouilly est l’un des crus les plus anciens du Beaujolais. Depuis les années 1850, Notre-Dame-des-Raisins, érigée au sommet du Mont Brouilly, veille sur le vignoble.
Les sols du Mont Brouilly se distinguent par ce qu’on appelle localement des pierres bleues (du granite andésite) et de la corne verte (roche diorite).
Ce terroir si particulier produit des vins structurés et élégants. Jeunes, on admirera leur robe rouge violacé, qui évolue vers le rouge grenat. À la dégustation, les Côte de Brouilly jeunes se remarquent par des arômes floraux et fruités.
Avec le temps, de jolies notes épicées apparaissent, dans une bouche ronde et ample. Les tanins assurent à ces vins une bonne aptitude au vieillissement.
Deux climats sont recensés sur l’appellation, l’Ecluse à Saint-Lager et l’Héronde à Odenas.
Brouilly
L’AOC Brouilly est la plus étendue des dix crus du Beaujolais et a été créée en 1938. Ses parcelles encerclent le Mont Brouilly, qui est l’une des petites montagnes les plus emblématiques des Monts du Beaujolais.
Brouilly est l’appellation qui présente l’enchevêtrement de sols le plus complexe. Les vignes poussent sur des coteaux de granite rose, mais aussi sur les fameuses pierres bleues de la région, sur des éboulis argileux, des petites collines calcaires et des sables alluviaux, souvent caillouteux.
Cette grande richesse de terroirs se retrouve dans le vin. Dans sa robe d’abord : sur les terres les plus granitiques, le rouge est rubis, avec des nuances violacées. Ce rouge devient plus sombre pour les Brouilly issus de l’est de l’appellation.
Le Brouilly a la réputation d’être le plus tendre des crus du Beaujolais. Le nez d’un Brouilly est dominé par le fruit, avec des petits fruits rouges et des notes minérales. En bouche, ce fruité rencontre la souplesse et la finesse du cépage Gamay noir.
Brouilly est l’appellation qui présente l’enchevêtrement de sols le plus complexe. Les vignes poussent sur des coteaux de granite rose, mais aussi sur les fameuses pierres bleues de la région, sur des éboulis argileux, des petites collines calcaires et des sables alluviaux, souvent caillouteux.
Cette grande richesse de terroirs se retrouve dans le vin. Dans sa robe d’abord : sur les terres les plus granitiques, le rouge est rubis, avec des nuances violacées. Ce rouge devient plus sombre pour les Brouilly issus de l’est de l’appellation.
Le Brouilly a la réputation d’être le plus tendre des crus du Beaujolais. Le nez d’un Brouilly est dominé par le fruit, avec des petits fruits rouges et des notes minérales. En bouche, ce fruité rencontre la souplesse et la finesse du cépage Gamay noir.
Le Brouilly est aussi l’un des vins les plus appréciés dans les brasseries parisiennes. Ce n’est pas un hasard, car ce vin se marie parfaitement avec les grands classiques de la gastronomie française.
À noter que l’AOC Brouilly s’étend sur six communes : Cercié, Charentay, Odenas, Quincié-en-Beaujolais, Saint-Etienne-la-Varenne et Saint-Lager.
Beaujolais-Villages AOC
Tout comme l’appellation Beaujolais, l’AOC Beaujolais-Villages a été créée en 1937. Elle s’étend sur 38 communes au nord du vignoble Beaujolais. L’appellation Beaujolais-Villages est l’une des douze AOC du vignoble Beaujolais.
Ces vins rouges, blancs ou rosés sont habituellement commercialisés sous l’appellation Beaujolais-Villages. Ils peuvent aussi l’être sous le nom de Beaujolais, suivi du nom du village où les vignes sont cultivées.
Par exemple, vous trouverez des Beaujolais – Le Perréon ou encore des Beaujolais Blacé. Les vins primeurs sont étiquetés Beaujolais-Villages Nouveau.
Si l’on regarde la composition des sols, le nord et le sud du Beaujolais sont de deux natures différentes. Dans le nord (AOC Beaujolais-Villages), on trouve des reliefs de formes arrondies. Altérés par le temps, les granites et schistes ont donné des sols sableux ou argileux.
Ces vins rouges, blancs ou rosés sont habituellement commercialisés sous l’appellation Beaujolais-Villages. Ils peuvent aussi l’être sous le nom de Beaujolais, suivi du nom du village où les vignes sont cultivées.
Par exemple, vous trouverez des Beaujolais – Le Perréon ou encore des Beaujolais Blacé. Les vins primeurs sont étiquetés Beaujolais-Villages Nouveau.
Si l’on regarde la composition des sols, le nord et le sud du Beaujolais sont de deux natures différentes. Dans le nord (AOC Beaujolais-Villages), on trouve des reliefs de formes arrondies. Altérés par le temps, les granites et schistes ont donné des sols sableux ou argileux.
Dans le sud (AOC Beaujolais), les formations géologiques plus récentes sont principalement calcaires.
Les sols sont en général plus argileux et plus profonds. Cette mosaïque de terroirs contribue à la grande diversité des vins du Beaujolais.
À la dégustation, les Beaujolais-Villages sont appréciés pour leur élégante robe couleur cerise. En bouche, ils expriment tout leur fruité et leur côté charnu. Une partie des Beaujolais-Villages dispose d’un bon potentiel de garde.
Beaujolais AOC
L'AOC Beaujolais est l’appellation régionale, qui se situe entre le Lyonnais et le Mâconnais.
Du nord au sud, le Beaujolais s’étend sur 55 kilomètres, et 15 à 20 kilomètres d’est en ouest.
Les Monts du Beaujolais et la vallée de la Saône jouent un rôle essentiel dans le climat local. Le Beaujolais est plus ensoleillé, moins humide que les territoires voisins, et les variations de température sont moins marquées.
L’AOC Beaujolais est née en 1937, lors de la première vague de création des appellations viticoles françaises. Dans cette région, la culture de la vigne remonte à l’Antiquité gallo-romaine.
L’appellation Beaujolais se décline en rouge, mais aussi en blanc et en rosé. L’AOC Beaujolais est aussi autorisée, à partir du 3e jeudi de novembre, à commercialiser des vins primeurs. Ces Beaujolais Nouveaux sont des vins rouges, mais aussi des vins rosés.
Les Monts du Beaujolais et la vallée de la Saône jouent un rôle essentiel dans le climat local. Le Beaujolais est plus ensoleillé, moins humide que les territoires voisins, et les variations de température sont moins marquées.
L’AOC Beaujolais est née en 1937, lors de la première vague de création des appellations viticoles françaises. Dans cette région, la culture de la vigne remonte à l’Antiquité gallo-romaine.
L’appellation Beaujolais se décline en rouge, mais aussi en blanc et en rosé. L’AOC Beaujolais est aussi autorisée, à partir du 3e jeudi de novembre, à commercialiser des vins primeurs. Ces Beaujolais Nouveaux sont des vins rouges, mais aussi des vins rosés.
Le cépage essentiel du Beaujolais est le Gamay noir. Apparenté au pinot bourguignon, le Gamay permet de produire en AOC Beaujolais des rouges fruités, floraux, gouleyants, avec une robe légère.
Les rosés du Beaujolais sont ronds et frais en bouche, avec une robe lumineuse.
Pour les Beaujolais blancs, le cépage est le Chardonnay. Produits en petites quantités, ces vins de connaisseurs présentent des arômes de fruits frais, d’agrumes et de fleurs blanches.